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DROIT DE REPONSE DU Docteur T.
RICHARD
Dr RICHARD Thierry
Oloron Ste Marie, le 31/08/2005
93, rue
Labarraque
64400 OLORON STE
MARIE
Monsieur le Redacteur en chef,
Suite aux articles parus dans LA REPUBLIQUE et
L'ECLAIR les 25 et 26 aout derniers, je m'autorise les
precisions suivantes au nom d'un legitime droit de
reponse, independamment de poursuites judiciaires
eventuelles.
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J'ai ete fort surpris, connaissant
le serieux de vos journaux, de voir la facon
desinvolte, voire legere avec laquelle est traite un
sujet de l'importance de celui de la creation de la
Premiere Banque Francaise de cellules souches fotales,
qui plus est a Oloron Sainte Marie, dans le Haut
Bearn.
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Votre journaliste s'etend avec
scepticisme sur l'absence d'existence reelle de
Morpheas (nom de la banque de recueil). Il est bien
evident que celle-ci ne peut exister et donc etre
enregistree sans etre agreee par l'Agence Francaise de
Securite Sanitaire, ce que nous nous employons a
obtenir au plus vite. Et c'est des la reception de cet
autorisation de fonctionnement que nous pourrons etre
inscrits a la chambre de commerce.
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Ces cellules souches, que nous
souhaitons recueillir a la naissance dans le sang du
cordon ombilical, sont la revolution medicale
d'aujourd'hui et de demain. A partir de ces cellules,
il sera possible de reconstituer ou guerir n'importe
quel organe et ceci dans un delai qui est peut-etre de
moins de dix ans. Aussi, il importe de commencer les
prelevements au plus tot pour qu'un maximum de
personnes puissent eventuellement en beneficier des la
< technique > prete.
Tout retard occasionne a la diffusion
de cette methode -le recueil du sang du cordon
ombilical- porte une lourde responsabilite sur la survie
ou non des personnes qui seront malades dans quelques
annees et qui auront ou pas leurs propres cellules
souches conservees.
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Il est bien evident que Morpheas n'a
rien a voir avec la polyclinique Olcomendy, non plus
qu'avec mes collegues que je remercie d'ailleurs pour
leurs gentils commentaires.
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Enfin, une indignation extreme
sur le non respect de la vie privee dont a fait
montre votre journaliste. Mais < ca s'apprend dans
lesecoles >.
Dr T. RICHARD
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